Trepalium – On en parle : lamusiquedefilm.net

Pour souligner musicalement cette série d’anticipation, le compositeur a choisi de la musique électronique, qu’il connait très bien mais il ne s’est pas contenté de cette seule voie puisqu’il a habilement mélangé ce son et celui des instruments dits traditionnels.
L’ensemble homogène en fait vite oublier ce qui est électronique et ce qui ne l’est pas et sa B.O. devient alors une forme musicale inédite que l’on prend très rapidement plaisir à écouter.

Très vite, il est plaisant de s’immerger dans cet atmosphère futuriste qui, heureusement n’est pas caritural par rapport à son sujet grâce à l’option prise de rester près de ses personnages (« Jeff et Lisbeth », « Monroe », Silas et Ruben », « Izia »). Il humanise ainsi un sujet bien noir qui, tout en se ressentant dans la première partie de l’album n’est jamais pesant et donc plus facile pour l’écoute. Il n’y a pas véritablement de thème principal qui revient, comme un leitmotiv, il y a par contre quantité de thèmes, de rythmes dans une ambiance noire mais qui va de l’action à de l’émotion en passant par le suspens. Le titre « Nouvel avenir » partage, selon moi, le disque en deux.

Avant c’est plus lent, plus sombre avec beaucoup d’émotion puis ce morceau évoque le début de la révolte comme une poignée de gens qui se lèvent pour lutter. Tout est soudain plus rapide, plus poignant encore, comme cet excellent titre « Les plus proches » qui est l’un de mes préférés, pour son évolution dans un style dramatique puissant. Les morceaux dans leurs ensemble ne sont pas jamais très long (Même si le score fait quand même une durée honorable de 54 minutes) mais dès qu’il le peut, dès que le temps lui ai laissé, le compositeur nous livre des grands morceaux tels que « Aucune mort anonyme » qui possède un rythme très emballant. Il n’y a point de grandes envolées lyriques mais les thèmes qui abordent les sentiments comme « La mort de Thaïs » ou « Amoureuse » n’en ont point besoin, tout est déjà là, toute l’émotion passe très facilement sans que ce soit nécessaire d' »en rajouter ».

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